PAYSAGE(S)

Conscients de vivre sur une planète aux ressources épuisables, nous ne pouvons plus contempler les paysages sans voir l’empreinte de nos actes sur la nature. De la Philosophie du Jardin d’Épicure, cherchant le bonheur dans la satisfaction des seuls désirs simples et naturels jusqu’aux préoccupations environnementales d’aujourd’hui, notre rapport à la « nature » s’est complexifié et politisé. Cependant, Paysage(s) ne prétend pas répondre aux questions éthiques qui se posent à nos sociétés en transition, mais offrir un parcours sensible, passage entre deux univers visuels que les visiteurs découvrent à leur rythme et interprètent à leur guise.

‘‘Il n’y a, chez les Grecs anciens, ni mot ni chose ressemblant
de près ou de loin à ce que nous appelons paysage.’’
Anne Cauquelin